Pour amener l'Eglise à une prise de conscience et une plus grande sensibilité aux problèmes des personnes en prison, la Commission encourage la création des aumôneries catholiques des prisons à travers le monde.
En collaboration avec le respectif Conférence épiscopale ordinaire et la population locale, elle offre l'assistance nécessaire. Cela fonctionne comme une ONG "statut consultatif spécial" , l'ICCPPC envoie des représentants à l'ONU. Il existe également des contacts avec d'autres organisations et les mouvements de personnes dans les aumôneries de prison.
"Lorsque je suis entré en prison il y a 25 ans, bien que j'aie connu et étudié les banlieues, j'ai rencontré un monde encore plus périphérique et lointain, qui m'était totalement inconnu. Un abîme de douleur inimaginable s'est ouvert devant mes yeux.
Tout d'abord, la pauvreté. Parfois, les détenus n'ont pas de famille à qui demander le strict minimum pour survivre (...). Ensuite, la solitude, qui est l'ennemi par excellence des femmes et des hommes détenus."
L'origine de la Commission remonte à un congrès international convoqué à Rome durant l'Année sainte de 1950, par Mgr Giovanni Battista Montini, Secrétaire d' État et futur Pape Paul VI. Participaient à ce congrès les responsables des aumôneries de prison provenant de plusieurs pays d'Europe, des Etats-Unis d'Amérique et de l'Argentine.
Cinquante ans plus tard, avec 105 pays membres, la Commission devient une association publique de fidèles de l'Eglise catholique, a de nouveaux statuts, mais conserve toujours le même intérèt pour la pastorale des prisonniers.
Suite à ce congrès inaugural, d'autres congrès furent tenus en 1954, à Fribourg, en Suisse et en 1955, à Freiburg-im-Breisgau en Allemagne. En 1972, une rencontre a été convoquée à Rome. Lors de ce congrès, les participants ont été reçus par le Pape Paul VI. Afin d'établir la commission sur une base juridique, un comité intérimaire a opté pour une certaine forme d'association selon le code civil suisse. Des statuts été acceptés au mois de septembre 1974 au congrès de Londres. Étaient membres de la Commission, les aumôniers généraux en fonction ainsi que les personnes déléguées par les Conférences épiscopales des pays sans aumôniers généraux.